Pascal, Valérie et Robin Gautier – Dépanneur Gauthier
Partons à la rencontre de Pascal, Valérie et Robin Gauthier, copropriétaires du Dépanneur Gauthier situé au 371 rue de l’Église à Albanel.
Extra Maria : Décrivez-vous en quelques mots…
Valérie : Je suis optimiste, bienveillante, persévérante.
Pascal : Je suis quelqu’un de calme, posé, réfléchi.
Robin : Je suis déterminé, travaillant, dynamique. Je pense que toutes les qualités qui ont été nommées jusqu’à présent nous définissent tous, car on doit être tout ça quand on a un dépanneur. On est aussi très polyvalents!
Extra Maria : Quelles sont vos valeurs?
Valérie : L’entreprise étant familiale, c’est sûr que la famille prend une grande place dans ce qu’on véhicule comme entreprise.
Robin : La convivialité. On veut qu’en entrant, les gens se trouvent bien. Je pense que ça fonctionne même avec les employés : nous avons un très faible taux de roulement.
Pascal : C’est vrai. Quand on embauche des jeunes pour travailler ici, c’est souvent leur premier emploi. Ils sont en troisième ou quatrième secondaire, et restent jusqu’à la fin du cégep. Ça implique pour nous d’enseigner le respect et la communication, et d’apprendre à les écouter et les comprendre. Chaque génération de jeunes qui travaille ici a son propre rapport au travail et son propre langage.
Extra Maria : Qu’est-ce que vous aimez faire dans la vie?
Robin : J’adore le VTT!
Valérie : Moi j’aime aller voir des spectacles.
Pascal : Pour me détendre, j’aime aller à notre chalet et j’apprécie le cinéma. Un bon film en famille, c’est agréable.
Extra Maria : D’où est venue votre idée d’entreprise?
Pascal : L’immeuble qui est ici appartenait à notre père, qui avait un atelier de mécanique avec un poste d’essence. Quand est venu le temps de commencer à penser à la retraite, il a d’abord eu l’intention de vendre. Ça créait beaucoup d’incertitude chez ses clients, et les activités ont commencé à ralentir. Mais le maintien d’un poste d’essence à Albanel tenait tellement à cœur à notre père qu’il en avait fait une condition de vente. Un jour, pendant une épluchette familiale, j’ai demandé à Valérie et Robin si on ne pourrait pas faire quelque chose d’autre qu’un atelier de mécanique avec le reste de l’immeuble. C’est comme ça qu’on s’est mis à penser à un dépanneur.
Extra Maria : Présentez-nous votre entreprise en quelques mots…
Robin : C’est un magasin général! C’était vraiment ça notre vision. On a des articles d’épicerie, des articles scolaires, des bas de nylon. Vraiment de tout pour dépanner dans toutes sortes de situations.
Pascal : Des articles de chasse et pêche, aussi. On peut trouver des raquettes et des cannes à pêche dans notre dépanneur. C’est inhabituel, mais il y avait un besoin. On s’en est rendu compte presque par hasard, à force d’essayer de nouveaux départements. Parfois, ça ne marche pas, mais d’autres fois on a de belles surprises.
Valérie : C’est à notre avantage d’avoir le plus de variété possible. En étant sur la route principale, on a beaucoup d’achalandage. Les gens s’arrêtent en passant pour voir si on a ce dont ils ont besoin.
Extra Maria : Nommez-nous une réalisation dont vous êtes fiers.
Valérie : Notre SAQ! On a 140 pieds linéaires de bouteilles sur le mur.
Pascal : Ah, oui, ça a été un gros exploit. La vente d’alcools faisait partie de nos plans dès le départ et notre mur était conçu pour ça, mais ça n’est pas simple de devenir agent SAQ. On a été assez chanceux sur l’attribution de titre, mais on a dû travailler très fort une fois qu’on l’a reçu. C’était en novembre, donc le temps des Fêtes approchait ; on ne pouvait pas laisser passer l’occasion. On a rempli des tas de paperasse, trouvé et peint des étagères pour les bouteilles, créé des plans qui respectaient le placement exigé des produits, tout ça en un temps record. Le 11 décembre, tout était prêt. Mais quelle aventure pour réussir ça!
Robin : En plus, même si le projet de mur de bouteilles avait été conçu en même temps que le dépanneur lui-même, on a eu des pépins de construction. Les étagères pour les bouteilles, qui ont tellement été difficiles à trouver une fois qu’on a eu l’autorisation pour devenir agent, n’entraient pas entre les deux murs opposés. On s’est rendu compte au moment de les installer que le gypse était trop épais. On a dû le refaire en dehors des heures d’ouverture en plein mois de décembre!
Extra Maria : Comment voyez-vous notre milieu?
Robin : C’est dynamique ; il y a vraiment beaucoup d’entrepreneurs à Albanel, pour un si petit milieu!
Pascal : C’est vrai! Je pense qu’on est présentement dans une conjoncture favorable à l’entrepreneuriat. C’est un bel environnement. Je reste tout de même prudent ; on est interdépendants d’autres industries, dont forestière. On doit toujours en rester conscient.
Extra Maria : Qu’est-ce que l’achat local représente pour vous?
Pascal : Pour nous tous, c’est une fierté. C’est garantir l’emploi de quelqu’un d’autre dans la communauté.
Extra Maria : Quelle entreprise a votre coup de cœur pour cet été?
Valérie : Salaison Besson! J’adore y aller. La qualité est incroyable, c’est tellement convivial et on a toujours un excellent service.
Pascal : C’est vrai. Et en tant que fournisseurs aussi, ils sont vraiment excellents.
Robin : Oui! Et j’aimerais aussi souligner le service à la clientèle chez Ébénisterie PTM. Ils m’ont guidé pour mon premier achat d’armoires et j’ai eu une très belle expérience.